- Le Journal de Saône-et-Loire - Samedi 3 mars 2012

Catherine Lara, une Rockmantique

Pas d’ambiance feutrée pour Catherine Lara mais un rock énergique et lyrique.

Rockeuse dans l’âme, Catherine Lara le sera dans cette tournée. Elle interprète trois titres soutenus par un orchestre symphonique.

Catherine Lara n’a rien d’une nouvelle venue sur la tournée Age tendre, elle avait déjà fait une petite incursion il y a trois ans pour remplacer un artiste souffrant. De quelques dates, elle passe à une année presque complète dans cette famille, Pas facile pour la Rockeuse de diamants qui avoue détester l’enfermement, mais l’écrin musical qui lui est offert a fait céder les dernières préventions. Patrick Carrier, le régisseur de la tournée promettait depuis plusieurs jours une belle surprise « ça va envoyer » jurait-il. Mercredi, à l’heure de sa répétition, la salle s’est vite remplie de fans, techniciens, cuistots… téléphone en main pour immortaliser l’instant et ils n’ont pas été déçus.
En trois chansons, Catherine Lara a prouvé que la Rockeuse n’avait rien perdu de son punch, ni de sa voix.
A coup de chansons rockmantiques, elle a fait la démonstration en trois chansons, la Rockeuse de diamants, Johan et les Romantiques que violon rock et orchestre symphonique parlaient le même langage.
L’artiste semble très heureuse de rejoindre la tournée : « C’est une belle famille, j’y retrouve mes copains, on est servis comme des princes, je suis très sensible à cet orchestre symphonique et à la présence des cordes évidemment, c’est mon truc, mon bonheur. Et puis, chanter chaque jour devant 10 000 personnes, c’est un grand cadeau. Le producteur Michel Algay est respectueux des artistes mais exigeant, c’est le minimum que l’on puisse faire ».
Elle ne chantera pas cette année cette Nuit magique qu’elle dit avoir un temps refusé de mettre sur un disque « sur la boite, j’avais écrit tube, je savais qu’elle marcherait et justement, cela me faisait peur. J’avais peur d’être enfermée dans quelque chose, j’ai un amour forcené de la liberté ». Une liberté dont elle va un peu moins profiter durant une année mais « le rythme de la tournée n’est pas forcené, on part du mercredi au samedi, il reste encore du temps pour soi » du temps pour composer ?
Meriem Souissi