1993-Maldonne
- CD Trema 710 450 Pressage Canada : CD PGC 2140
- CD2t Promo C227 1093 -> Flash black - Caméléon
- CD4t Promo C4220694 -> Je m’en souviens déjà - Un seul des ces mots - Birdy - Requiem pour un amour
- CD1t Promo C1030394 -> Maldonne
- CD2t Promo C2081093 -> Y’a des nuits - Flash black
- CD2 t 742 603 -> Flash black - Caméléon
- K7 110 450
1 Y’a des nuits ♫ - J.J.Thibaud-C.Lara/C.Lara-Th.Eliez
2 Un seul des ces mots ♫ - J.J.Thibaud-C.Lara/C.Lara-Th.Eliez
3 Maldonne ♫ - J.J.Thibaud-C.Lara/C.Lara-Th.Eliez
4 Flash black ♫ - J.J.Thibaud-C.Lara/C.Lara-Th.Eliez
5 Je m’en souviens déjà ♫ - J.J.Thibaud-C.Lara/C.Lara-Th.Eliez
6 Birdy ♫ - J.J.Thibaud-C.Lara/C.Lara-Th.Eliez
7 Trop petit* ♫ - M.Le Forestier/C.Lara-Th.Eliez
8 Ta page nocturne ♫ - J.J.Thibaud-C.Lara/C.Lara-Th.Eliez
9 Caméléon ♫ - J.J.Thibaud/C.Lara-Th.Eliez
10 Requiem pour un amour ♫ - J.J.Thibaud/C.Lara-Th.Eliez
♫ Retrouver la partition de cette chanson
Réalisation et arrangements : Catherine Lara, Thierry Eliez
Après la grande aventure qui aura duré quatre ans, de son album et spectacle « Sand et les romantiques », où elle mariait, avec la complicité de Luc Plamandon, ses vingt années de musique classique et de chanteuse rock, Catherine Lara revient avec un nouvelle album, sorti en novembre dernier « Maldone ». Un disque dans lequel elle revêt à nouveau son habit de « Rockeuse de diamant ». Elle s’est entourée de grands musiciens
- Presse
-> Journal France Soir - Eté 1996 :
Votre dernier album, « Maldonne », n’est-il pas l’un de ceux qui dévoilent peut-être le plus l’artiste, la femme sensible, blessée aussi, dont le seul chant serait celui à l’amour ?
"Oui, c’est un cri d’amour. Et c’est là une thérapie qui coûte moins cher qu’un psychiatre. Mais mon propos est avant tout poétique, il n’est pas politique. C’est l’amour d’un gosse, d’une fille, d’un mec. J’aime ce métier surtout pour chanter l’amour."
« Maldonne, Est-ce que tout est fatal ? Est-ce qu’on peut détourner les étoiles ? » puis : « On ne peut plus rêver tranquille. Dans nos têtes, il manque un peu de bleu. » Le doute et la désespérance semblent constamment prendre le dessus.
"Non, il n’y a pas de désespérance, car qui maldonne redonne. Je suis une femme positive, toujours pleine d’espoir. Je ne suis pas désespérée car je ne connais pas la misère. Mes désespoirs sont des miettes de misère. La vraie misère est ailleurs, nous la voyons assez autour de nous.
Bien sûr, il manque aujourd’hui beaucoup de bleu. Comment pourrait-il en être autrement avec le SIDA, la fidélité obligée, la misère, il n’y a rien de pire au monde. C’est dur d’être un môme aujourd’hui. J’ai vingt ans dans mon coeur, je pense comme des gosses de vingt ans…
-> Daniel Pantchenko pour Chorus :
Au court d’un « Paris Dakar » Catherine tombe sous le charme d’une enfant nigérienne :
« Cette enfant s’est pris d’amour pour moi, je ne sais pas pourquoi. Elle ne me quittait plus, elle était dans mes bras toute la journée. Très touchante. Ca a été un coup de foudre, ça existe entre enfant et adulte. Je l’ai aimée très fort et elle aussi. Sa mère voulait ma le vendre, c’est terrible ! Mais je ne veux pas juger… adopter un enfant, c’est très difficile, et ça ne s’est pas fait. Je n’avais qu’une envie : retourner la voir … C’était très fort : l’âme de mère tout d’un coup qui sort comme ça, je suis une femme profondément ».
Catherine Lara
- Thierry Eliez & Jean-Jacques Thibaud
« On a été très inspiré avec Thierry, la musique a été écrite d’abord. Tous les deux, on avait une petite histoire à se raconter. Quant à Jean-Jacques Thibaud, j’ai reçu ses textes chez moi, par la poste. Je lis toujours ce qu’on m’envoie. Et quand j’ai lu « Tu ne m’a pas encore embrassée, mais je m’en souviens déjà », j’ai été jalouse de ne pas l’avoir trouvé. Après on écrivait à peu près une chanson par jour. Je donnais les titres, des idées. Le lendemain, il arrivait avec le texte. Il passait la nuit dessus, tout en ayant travaillé la journée pour nourrir sa famille! En trois mois tout était terminé »
Catherine Lara Propos recueillit par Françoise Montenois pour Femme Actuelle 1994
Après quatre années passées auprès de Sand et les romantiques, du disque à la scène, Catherine Lara reprend le cours normal de sa carrière avec un album soigné, du bleu céleste emblématique de la pochette-dépliant, à la musique et aux arrangements très chanson-rock qu'elle co-signe avec son clavier Thierry Eliez. D'autre part et, pour la première fois, elle a largement mis son grain de sel dans les textes, puisqu'elle a co-écrits sept sur dix avec Jean-Jacques Thibaud, un jeune auteur dont on avait déjà pu apprécier la collaboration féconde avec Romain Didier '"Noces de Brouillard","Grand Rex"...). S'il n'échappe pas tout à fait à l'exercice de style, catégorie figures imposées, son apport amène une rigueur et une créativité qu'on avait rarement connues sur ce plan dans le répertoire de la chanteuse.La voix bien en place, l'énergie comme toujours au rendez-vous mais moins "rentre dedans" que par le passé, Catherine Lara l'autonome, dévoreuse de la vie et amoureuse de l'amour, se libère et exorcise ses démons intérieurs ; ne parle-t-elle pas elle-même de thérapie ? Et si les mots tombent drus (nuit, hallucinations, folie, machinations, illusions, cassure, jalousie, comédie, hérésie, exil, poison, maldonne...), ce n'est rien, juste les éclats ordinaires de la passion permanente qu'elle entretient avec ceux qu'elle aime. Quand même, amateurs d'eaux calmes s'abstenir.
Daniel Pantchenko. Chorus 1996
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