2005-Passe moi l'ciel

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1 La vérité sort de la bouche du métro -  C.Lara-J.J.Thibaud/C.Lara
2 Petit homme   -   C.Lara-J.J.Thibaud/C.Lara-A.Blaise
3 S ’offrir pour être belle -  C.Lara-J.J.Thibaud/C.Lara-A.Blaise
4 Comme je respire    -  C.Lara-J.J.Thibaud/C.Lara-A.Blaise
5 Passe moi le ciel    -  C.Lara-J.J.Thibaud/C.Lara-A.Blaise
6 L’enfant est l’avenir de l’homme (Duo avec Patrice Carmona) -  C.Lara-J.J.Thibaud/Eric Mouquet
7 Sur le pas de la porte -  C.Lara-J.J.Thibaud/C.Lara
8 La traversée du désir -  C.Lara-J.J.Thibaud/C.Lara-A.Blaise
9 Le dos au mur   -   Goyenèche/C.Lara-A.Blaise
10 Ne jamais dire « j’aimais »    -  C.Lara-J.J.Thibaud/C.Lara-A.Blaise
11 Pendant qu’il est trop tard    -  C.Lara-J.J.Thibaud/C.Lara-A.Blaise

♫ Retrouver la partition de cette chanson
Réalisation    Catherine Lara en collaboration avec Adrien Blaise

Guitare :    Jean-Félix Lalanne pour la 1 /
Adrien Blaise pour la 2,3,4,5,7,10 /
Norbert Gallo pour la 6
Basse :    Catherine Lara pour la 1,3,5 /
Adrien Blaise pour la 2,4,5,7,9,10,11 /
Éric Mouquet pour la 6 / Thiérry Eliez pour la 9
Piano :    Yvan Cassar pour la 8
Violon solo :    Catherine Lara pour la 4,6
Batterie :    David Falle pour la 6
Adrien Blaise pour la 11
Chœurs :    Michel Cassar pour la 6
Arrangements cordes :    Yvan Cassar pour la 1,3,5,6,8,11

 

La promo de « Passe moi l’ciel » c’est à la télé dans : « Cousin, cousine » première émission qui diffuse « Petit Homme », « Tout le mon de en parle » de Thierry Ardisson, « On a tout essayé » de Ruquier, chez Patrick Sébastien, sur Pink Tv avec Claire Chazal, « Thé ou Café » le 19 juin, chez Cauet le 09 juin, c’est « Vivement Dimanche » avec Michel Drucker (en juillet), aussi « CD d’aujourd’hui » un reportage très beau, où on découvre la beauté de sa nouvelle maison dans l’ouest parisien, Catherine chez elle dans son univers. Il y a eu aussi des Journaux télévisés sur France 2 et France 3… et d’autres sans compter les émissions de radio comme Europe 1, RMC, RTL… mais la plus belle émission, celle qui dévoile bien cet Album et Catherine en même temps, celle qui a permis à Catherine de s’exprimer librement, comme elle sait si bien le faire et comme elle aime le faire, c’est l’émission d’Évelyne Adam « La compile des auditeurs » sur France Bleu (La City pour Paris), ce fut à mon goût 45 minutes de bonheur pur!!!

 

Ses copains Maurane, Cabrel et JJ Goldman lors des Restos du cœur demandaient à Catherine pourquoi elle ne chantait plus… Ils l’ont poussé à rechanter et à faire un album…

« Pour la première fois, j’assume ma voix cassée et mes états d’âme ».
(Télé Star Mai 2005)

 

« Le plaisir de chanter des mots, qui viennent du fond de nos bleus, de notre âme, c’est bien différent. J’ai l’impression d’être quelqu’un d’autre dans ce disque. En plus, entre temps, neufs ans de tabac, de vie, etc… Plein de bonnes raisons qui m’ont un peu aggravé la voix. Il y a une espèce de rondeur générale, même physique. C’est un album qui va chercher le féminin en moi ».
Catherine Lara.
Propos recueillis par Isabelle Mormart (La dernière heure Belgique )

- Émission Radio Bleue la City de Paris - Évelyne Adam

 Le 8 juin 2005 à 23h00

Évelyne :
« Avec « Passe moi l’ciel’ » Catherine signe un fulgurent hymne à l’amour, un album qui sonne juste, en phase avec la femme, l’artiste. Troublante et enflammée qu’elle est restée. Un florilège de chansons qui nous permet sans trop d’effet technique d’aller encore plus à la rencontre de sa voix. Un album où la magie opère, où les mots collent au son, où l’harmonie fait loi. »

Catherine :
« Cet album, c’est le fruit de 40 ans de réflexion. Parce que je crois que j’aurais pas osé le faire avant. Très longtemps, j’ai fait des disques, que je respecte, j’ai un regard et une plume vitriolé sur ce que j’ai fait, je suis la méchante critique de moi-même. Pour aller toucher les bleus les plus profond qu’il y a au fond de mon cœur, il me fallait être dans une forme absolue. J’avais besoin d’être très heureuse pour chanter des chansons tristes, triste n’est pas le mot, ce n’est pas un album triste, il y a beaucoup de sérénité, beaucoup de nostalgie, beaucoup d’instants vécus comme un parcours, comme avoir vécu cet instant. « L’important ce dit sur le pas de la porte » ou « La traversée du désir », la confusion entre l’amour que l’on croit éternel et qui va durer 48 heures, la confusion entre le désir et l’amour profond. Toutes ces choses que j’ai vécu, j’ai besoin de les dire et très longtemps je les ai fait écrire par d’autre et cette fois-si j’ai osé. Pas seule, parce que je suis une grande paresseuse et en même temps, j’ai besoin d’un « bouster » en face de moi. J’avais la chance d’avoir Jean-Jacques Thibaud qui a smatché avec moi parce que c’est un grand jeu de l’esprit et du cœur surtout. Donc nous nous sommes trouvés tous les deux et nous avons d’abord écrit l’essentiel dans cette histoire: c’était le langage. Ce que j’allais dire, comment j’allais le dire et quelle émotion j’allais aller chercher au fond de mes tripes, la plus sincère possible.  C’est ce qu’il y a de plus difficile, il faut longtemps pour être simple, j’ai fait tout tellement compliqué et là pour être simple ça prend un temps fou. »

Évelyne :
« Une musique très épurée. »

Catherine :
« Pour aller dans un univers très acoustique, très essentiel, j’aurais aussi pu l’appeler « Passe moi l’essentiel ». Il n’y a pas d’artifice, j’ai voulu aller chercher des vraies cordes qui s’habillent avec beaucoup de talent, je suis allée chercher l’essentiel, je suis violoniste, je veux des vraies cordes, il y a des guitares, des vraies guitares. Chanter, je ne suis pas là pour faire des performances vocales, je n’ai pas été chanteuse dans cette histoire, j’étais la comédienne de mon propre rôle. Je jouais ma propre vie, mes propres instants, intimes, profonds, c’est juste un petit cadeau du cœur. »

Évelyne :
« C’est un album qui a une grande part de féminité, mais il s’adresse à tout le monde. On retrouve toutes les qualités de Catherine, passionnée, juste, sage, romantique. Des moments romantiques délicieux comme « La traversée du désir ». Il était temps de pousser les murs de grisaille. C’est ce qu’on voit sur le graphisme de la pochette de l’album »

Catherine :
« Oui il était temps et c’est très long de trouver ça. J’aime tellement la musique, qu’avec les musiciens j’ai un malin plaisir à me laisser embraquer, ce qui fait des disques qui étaient de très beaux disques musicaux, mais qui étaient plus le disque d’un guitariste ou d’un bassiste qui jouait. Là j’ai fait ça seule avec mon compagnon de travail Adrien Blaise qui est un merveilleux compositeur, délicat personnage que je connais si bien. Il est près de moi, je l’ai connu, il avait 9 ans, il en a 38 aujourd’hui et il est encore près de moi, c’est quelqu’un que j’aime, c’est un garçon tendre qui me connaît parfaitement, qui respire pour moi et moi je respire pour lui aussi. »
C’est un état d’amour, on a fait ça tous les trois, Jean-Jacques , Adrien et moi. Il y a personne dans cet album, personne. Il n’y avait pas la place. J’ai fait un « égo-trip », je ne veux pas faire l’album de quelqu’un d’autre, c’est le mien au moins il me ressemble, 8 ans après.
J’avais plus envie de faire d’album. Je trouvais que j’étais devenue une fonctionnaire de la musique, qui arrive tous les 2 ans avec un album. Il n’y avait plus de magie, je n’avais plus d’intime conviction de faire quelque chose. J’avais besoin de retrouver une vérité, un instinct comme une « mome » qui démarre, qui fait son nouveau disque avec la flamme, l’ardeur, la conviction et j’ai retrouvé ça et je suis très heureuse d’avoir ça simplement, d’avoir retrouvé cette conviction profonde, je suis heureuse de l’avoir fait.
C’est après avoir fini GRAAL et pendant la période de recherche de sponsor que j’ai écrit « Passe moi l’ciel ». J’avais besoin d’une ouverture, j’avais besoin d’oxygène, de choses vraies. Quand on rentre dans ce monde un peu « de panier de crabe », c’est pas très joli, j’avais absolument besoin d’une bouée de sauvetage. J’étais heureuse de faire cet album, ça m’a purifié un peu. »

Évelyne
« Cet album nous offre ce miroir de vous, on à vraiment l’impression de vous voir vraiment dans ce miroir ».

Catherine:
« Il est plus facile de se montrer maintenant, parce que très longtemps le mot « Amour », je ne voulais pas le dire, c’est trop facile. Je ne peux pas dire amour, pas ce mot là, je ne peux pas dire je t’aime, et puis là j’ai pris un plaisir intense justement à faire le contraire de ce que j’avais fait jusqu’à présent. C’est parler d’amour, le dire et dire je t’aime et oser le dire. »

Évelyne
C’est l’accumulation de beaucoup de chose, mais il n’y a pas quelque chose en particulier qui a permis de vous réaliser ? »

Catherine:
« Oui des cassures, des souffrances, la mort de quelqu’un que j’ai infiniment aimé, la mort de mon père. Des décès sérieux qui sont des racines qui coupent les jambes, dont il faut se construire, il faut repousser. C’est comme une plante qu’on arrose plus. Il faut se reconstruire soi-même et avec ses blessures profondes, ses entailles de la vie, on se reconstruit. D’une belle façon aussi parce qu'il faut rester positif. J’aime la vie, je me suis dis : il faut recommencer et bien mieux encore. »

Évelyne:
«  Sensualité, c’est un mot qui se dégage de cet album, sensualité on le retrouve aussi dans toute votre carrière, c’est dans votre être complet. »

Catherine:
« Je ne peux pas imaginer raconter des choses intimes et profondes sans qu’elles soient empreintes de sensualité, parce que c’est toute ma vie. »

Évelyne:
Ce qui se dégage de cet album c’est une véritable énergie, on dirait que vous avez pris le temps de poser votre voix, de vous retrouver, d’exprimer ce que vous avez à exprimer, on dirait qu’il y a beaucoup plus d’énergie que dans toute votre musique quand elle était faite avec cette hargne. »

Catherine:
« Il est important pour moi de conserver cette énergie au lieu de la gaspiller, j’ai la sensation que parfois, il m’est arrivé de gaspiller mon énergie, là c’est un concert d’énergie et je l’ai gardé pour l’essentiel, pour donner seulement pour donner. Je me suis rassemblée. Là j’ai pris beaucoup de plaisir à chanter ce qui n’a pas toujours été le cas.
J’avais très envie de dire les choses, c’est pas du tout la même chose, de chanter ce que l’on a écrit, de ces mots qui viennent du fond du cœur, c’est pas du tout le même chose. J’ai un regret c’est de ne pas l’avoir fait avant. Je ne pouvais pas, c’est comme ça, il fallait attendre, c’est maintenant.

Évelyne:
« Pendant qu’il est trop tard, comment est née cette chanson ?»

Catherine:
« C’est l’énergie du désespoir. Pendant qu’il est trop tard, c’est quand on sait pertinemment que l’histoire est foutue et que ça ne va jamais se remettre et qu’on veut encore y croire. C’est l’énergie du désespoir. J’appelle ça comme ça. On veut vivre encore quelque chose pendant qu’il est trop tard…

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